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Des inquiétudes sur plusieurs fronts pèsent sur les marchés

9 novembre, 2023
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Contexte économique

Les marchés boursiers mondiaux ont perdu du terrain en octobre. Les investisseurs étaient préoccupés par la hausse des rendements des bons du Trésor américain à long terme, par des données économiques plus solides que prévu – qui ont ravivé les craintes que la Réserve fédérale reprenne son cycle de relèvement des taux – ainsi que par les tensions géopolitiques croissantes au Moyen-Orient. Les marchés développés ont surpassé les marchés émergents au cours du mois.

L'Amérique du Nord a subi des pertes comparativement moins importantes et a été le marché le plus performant parmi les marchés développés en octobre, avec en tête les États-Unis. La région du Pacifique a le plus tiré de l’arrière, principalement en raison de la faiblesse en Nouvelle-Zélande et au Japon. L’Europe de l’Est a enregistré un gain de plus de dix pour cent et a été la région la plus performante parmi les marchés émergents au cours du mois, surtout en raison de la vigueur de la Pologne. Par contre, les pays du Conseil de coopération du Golfe - Arabie saoudite, Bahreïn, Émirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar - et l'Amérique latine ont enregistré les pertes les plus importantes parmi les marchés émergents au cours du mois.

La plupart des catégories d’actifs mondiaux à revenu fixe ont perdu du terrain en octobre, même si les obligations canadiennes ont échappé à cette tendance. Les titres du Trésor américain ont subi des pertes relativement faibles et ont été les plus performants sur le marché américain pour le mois. Les titres adossés à des créances hypothécaires et les obligations d’entreprise ont le plus tiré de l’arrière. Les rendements des obligations du Trésor ont augmenté pour toutes les échéances supérieures à un an, en particulier dans les segments à moyen et à long terme de la courbe. Les rendements des bons du Trésor à 2, 3, 5 et 10 ans ont augmenté de 0,04 %, 0,10 % et 0,29 %, respectivement, au cours du mois. L’écart entre les bons à 10 ans et à 2 ans est passé de -0,44 % à -0,19 % au cours du mois, et la courbe des rendements est restée inversée.

Conformément aux attentes, la Fed a maintenu le taux des fonds fédéraux dans une fourchette de 5,25 % à 5,50 %, à l’issue de sa réunion des 31 octobre et 1er novembre. Toutefois, la banque centrale n’a pas exclu de futures hausses de taux d’intérêt si cela s’avérait nécessaire dans le cadre de sa lutte contre l’inflation. Dans un communiqué annonçant le maintien de la pause dans son cycle de relèvement des taux, pour une deuxième réunion consécutive, le Federal Open Market Committee a déclaré qu’il « serait prêt à ajuster l’orientation de la politique monétaire comme il convient si des risques émergeaient qui pourraient entraver la réalisation des objectifs du Comité. Les évaluations du Comité tiendront compte d’un large éventail d’information, dont les conditions du marché du travail, les pressions inflationnistes et les attentes en matière d’inflation, ainsi que les développements financiers et internationaux ». Depuis la dernière hausse des taux de la Fed, fin juillet, et jusqu’à la fin du mois d’octobre, le rendement du bon du Trésor américain à 10 ans a augmenté de plus de 100 points de base (1,00 %), ce qui a suscité des spéculations selon lesquelles des rendements à long terme plusélevés pourraient ralentir la croissance économique américaine, réduisant ainsi la nécessité pour la Fed d’augmenter encore le taux des fonds fédéraux. 

Les tensions qui couvaient depuis longtemps au Moyen-Orient ont dégénéré en guerre à la suite d’une attaque surprise du Hamas contre Israël au début du mois d’octobre. En plus des victimes de l’incursion initiale du Hamas en Israël, le groupe militant et certains de ses alliés ont enlevé plus de 200 soldats et civils, dont plusieurs américains. Le gouvernement israélien a ensuite entamé des négociations pour obtenir leur libération. Le président Joe Biden s’est rendu en Israël le 18 octobre pour rencontre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et discuter du conflit. Cette rencontre s’est déroulée dans un contexte de tensions croissantes suite au bombardement d’un hôpital à Gaza, un territoire palestinien contrôlé par le Hamas. Le gouvernement israélien et les militants de Gaza ont rejeté le blâme de part et d’autre. Le président Biden a déclaré que, d’après les informations fournies par le département américain de la Défense, l’explosion avait été provoquée par une roquette lancée par le Jihad islamique palestinien, un groupe militant islamique sunnite. En signe de protestation contre la conclusion du gouvernement américain à propos de l’attaque, les dirigeants de plusieurs pays arabes ont annulé une réunion prévue avec M. Biden en Jordanie. Peu après, M. Biden a annoncé que les États-Unis avaient conclu un accord avec Israël et l'Égypte pour envoyer de l'aide humanitaire à Gaza par camion. Plus tard dans le mois, les troupes israéliennes sont entrées dans Gaza pour lancer une offensive terrestre dans le but de vaincre le Hamas.

À la suite de l'annonce de l'attentat en Israël, les prix du pétrole brut West Texas Intermediate (WTI) et Brent ont fortement augmenté, car on craignait que toute extension du conflit aux principaux pays producteurs de pétrole du Moyen-Orient ne réduise l'offre. Toutefois, les prix se sont ensuite repliés à mesure que les craintes concernant le conflit au Moyen-Orient s'apaisaient et que les stocks augmentaient. Le prix du pétrole brut WTI a terminé le mois en baisse de 10,8 %, tandis que le prix du pétrole brut Brent a chuté de 7,8 % en dollars américains. Les autres prix mondiaux des produits de base ont été mitigés en octobre. Le prix du gaz naturel sur le New York Mercantile Exchange (NYMEX) a grimpé de 22 % au cours du mois en raison d'une demande accrue. Le prix au comptant de l'or a augmenté de 6,9 % au cours du mois, les investisseurs recherchant des actifs "refuges" dans le contexte des tensions géopolitiques au Moyen-Orient. Les prix du blé ont augmenté de 2,7 % en octobre, bénéficiant des espoirs d'une demande accrue de la part de la Chine, ainsi que des spéculations selon lesquelles les conflits Israël-Hamas et Russie-Ukraine pourraient entraver l'offre.

Banques centrales

  • Conformément aux attentes, la Banque du Canada a maintenu son taux d’intérêt au jour le jour à 5,00 % et a poursuivi sa politique de resserrement quantitatif lors de sa réunion du 25 octobre. Tiff Macklem, le gouverneur de la banque centrale, a noté que les taux d’intérêt plus élevés ont ralenti l’économie canadienne et les données suggèrent que l’offre et la demande se rapprochent de l’équilibre. De plus, M. Macklem a souligné qu’en plus de la souffrance humaine incroyable, les guerres en Ukraine et en Israël/Gaza ont accru l'incertitude et ont nui à l’économie mondiale. La prochaine réunion de la Banque du Canada est prévue pour le 6 décembre.
  • Lors d’un discours prononcé à l’Economic Club de New York près de deux semaines avant la plus récente réunion du FOMC, le président de la Fed, Jerome Powell, a indiqué qu’il était encouragé par le recul de l’inflation et que la Fed pourrait faire une pause dans son cycle de hausse des taux d’intérêt si aucun signe n’émerge qu’une forte activité économique pourrait raviver l’inflation. M. Powell a déclaré : « Compte tenu des incertitudes et des risques, ainsi que du chemin parcouru, le Comité procède avec prudence. Nous prendrons des décisions sur l’ampleur du raffermissement supplémentaire de la politique [monétaire] et sur la durée pendant laquelle la politique restera restrictive en fonction de l'ensemble des données reçues, de l'évolution des perspectives et de l'équilibre des risques ». Toutefois, M. Powell s’est montré prudent : « Étant donné le rythme rapide du resserrement [de la politique], un resserrement significatif pourrait encore avoir lieu ». Comme indiqué précédemment, la Fed a laissé son taux d’intérêt de référence inchangé lors de sa réunion des 31 octobre et 1er novembre.
  • À l’issue d’un vote par 6 voix contre 3 lors de sa réunion de début novembre, la Banque d’Angleterre a laissé son taux d’escompte inchangé, à 5,25 %, son plus haut niveau depuis 15 ans. Trois membres du Comité de politique monétaire de la Banque d’Angleterre ont soutenu une augmentation de 25 points de base (0,25 %). Dans son annonce de la décision de taux, la Banque d’Angleterre a commenté, « Le Comité continue de juger que les risques pour sa projection modale d’inflation sont biaisés vers le haut. Les effets secondaires sur les prix et les salaires au pays devraient prendre plus de temps à se résorber qu’ils n’en ont mis à émerger. Il existe également des risques de hausse de l’inflation liés aux prix de l’énergie, en raison des événements au Moyen-Orient ». La banque centrale a également déclaré qu’en fonction de ses projections, « l’inflation reviendra à l’objectif [un taux annuel de 2 %] dans deux ans et tombera à 1,6 % dans un horizon de trois ans ».
  • La Banque centrale européenne (BCE) a laissé son taux d’intérêt de référence inchangé à 4,50 % lors de sa réunion du 26 octobre. Dans un communiqué annonçant sa décision sur les taux, le Conseil des gouverneurs de la BCE a noté que « l’inflation a nettement diminué en septembre [...] et la plupart des mesures de l’inflation sous-jacente ont continué de s’atténuer. Les hausses antérieures de taux d’intérêt décidées par le Conseil des gouverneurs continuent d’être transmises aux conditions de financement ». La banque centrale s’est également déclarée optimiste quant au fait que « les taux directeurs de la BCE se situent à des niveaux qui, maintenus pendant une période suffisamment longue, apporteront une contribution substantielle à la réalisation de cet objectif. Les décisions futures du Conseil des gouverneurs garantiront que ses taux directeurs seront fixés à des niveaux suffisamment restrictifs aussi longtemps que nécessaire. »
  • À l’issue de sa réunion des 30 et 31 octobre, le Banque du Japon a laissé son taux d’intérêt de référence inchangé à -0,1 %, mais a annoncé un ajustement de sa politique de contrôle de la courbe des taux. La banque centrale a redéfini la limite supérieure de rendement de 1,0 % pour l’obligation d’État japonaise à 10 ans (JGB) qu’elle avait établie en juillet de cette année comme une « borne supérieure » plutôt qu’un plafond strict. La décision de la Banque du Japon a fait chuter le yen japonais à son plus bas niveau depuis 15 ans par rapport à l’euro, et à son plus bas niveau depuis un an par rapport au dollar américain. Dans son communiqué annonçant les mesures de politique monétaire, la banque centrale a indiqué qu’elle « contrôlera les rendements principalement par le biais d’achats massifs de JGB et d’opérations de marché souples. La Banque poursuivra ainsi patiemment l’assouplissement de la politique monétaire. » Le rendement du JGB à 10 ans a augmenté de 18 points de base (0,18 %) pour atteindre 0,95 % au cours du mois.

Données économiques

(sauf indication contraire, données provenant de Bloomberg)

  • Selon Statistique Canada, les prix à la consommation (mesurés par la variation de l’indice des prix à la consommation [IPC]) ont reculé de 0,1 % en septembre, tandis que l’augmentation sur 12 mois a ralenti à 3,8 %. La décélération de l’IPC sur 12 mois a été généralisée, les augmentations des prix des services liés aux voyages, des biens durables et des produits d’épicerie s’étant atténués. Par ailleurs, les prix de l’essence ont augmenté de 7,5 % par rapport à l’année précédente. Les prix à la production ont augmenté dans des proportions variables. L’indice des prix des produits industriels (IPPI) et l’indice des prix des matières brutes (IPPM) ont augmenté respectivement de 0,4 % et de 3,5 % en septembre. En glissement annuel, les prix ont enregistré une légère hausse de 0,4 % pour l’IPPI et de 3,5 % pour l’IPMB. L’économie canadienne a ajouté seulement 18 000 emplois en octobre, le taux de chômage ayant augmenté de 0,2 %, pour atteindre 5,7 %.
  • Selon le département du Travail, l’indice des prix à la consommation (IPC) américain a augmenté de 0,4 % en septembre, après une augmentation mensuelle de 0,6 % en août. L’IPC a progressé de 3,7 % d’une année à l’autre, un taux inchangé par rapport à la hausse sur 12 mois enregistrée en août. L’inflation de base, mesurée par l’IPC pour tous les articles à l’exception des aliments et de l’énergie, a affiché une augmentation de 4,1 %, conforme aux attentes du marché et légèrement inférieure à la hausse de 4,3 % d’une année sur l’autre en août. L’inflation de base a augmenté de 0,3 % en septembre, ce qui correspond à l’augmentation d’un mois sur l’autre en août. Les coûts du logement ont constitué l’essentiel de la hausse de l’IPC en septembre, tandis que l’augmentation des prix de l’essence a également contribué à la hausse. Les prix des produits alimentaires ont augmenté de 0,2 % pour le troisième mois consécutif et ont enregistré une hausse de 3,7 % par rapport à la même période en 2022. Selon les premières estimations du département du Commerce, le produit intérieur brut (PIB) des États-Unis a augmenté à un taux annualisé de 4,9 % au troisième trimestre 2023, ce qui est nettement supérieur à la hausse de 2,1 % enregistrée au deuxième trimestre de l’année. Le PIB américain a augmenté pendant cinq trimestres consécutifs après les © 2023 SEI 4 baisses des deux premiers trimestres de 2022. Les augmentations les plus importantes au troisième trimestre concernent les dépenses de consommation, les investissements en stocks privés (une mesure des changements de la valeur des stocks d’une période à l’autre), et les exportations. Ces gains ont compensé une réduction de l’investissement fixe non résidentiel (achats de structures non résidentielles, d’équipements et de logiciels) et une augmentation des importations, qui constituent une soustraction dans le calcul du PIB. Le gouvernement a attribué le taux de croissance nettement plus élevé du PIB par rapport au trimestre précédent principalement à l’accélération des dépenses de consommation et des investissements en stocks privés, ainsi qu’à l’augmentation des exportations et des investissements fixes résidentiels (achats de structures résidentielles privées et d’équipements résidentiels que les propriétaires utilisent à des fins de location). À l’inverse, les investissements fixes non résidentiels ont diminué d’un trimestre à l’autre, les dépenses des États et des collectivités locales ont ralenti et les importations ont augmenté.
  • Selon l’Office for National Statistics (ONS), les prix à la consommation au Royaume-Uni ont augmenté de 0,5 % sur un mois en septembre – une légère hausse par rapport à l’augmentation de 0,4 % en août. L’inflation a progressé de 6,3 % en glissement annuel, ce qui correspond à la hausse sur 12 mois enregistrée en août. Les produits alimentaires et les boissons non alcoolisées, ainsi que les boissons alcoolisées et le tabac, ont le plus contribué à la hausse annuelle de l’inflation. Ces facteurs ont plus que compensé la baisse des prix des appareils ménagers, de l’aménagement et des réparations. L’inflation de base, qui exclut les prix volatils des denrées alimentaires, a augmenté à un taux annuel de 5,9 % en septembre, sans changement par rapport à l’augmentation d’une année sur l’autre en août. L’ONS a également indiqué que le PIB du Royaume-Uni avait augmenté de 0,5 % en août (période de référence la plus récente), après une baisse de 0,6 % en juillet, et qu’il avait augmenté de 0,3 % au cours des trois mois précédents. La production a diminué de 0,7 % d'un mois sur l'autre en août, contre une baisse de 1,1 % en juillet. Le secteur des services a connu une hausse de 0,4 % en août, par rapport à une baisse de 0,5 % le mois précédent. Le secteur de la construction s'est contracté de 0,5 % en août, contre une baisse de 0,4 % en juillet.
  • Eurostat a fixé le taux d’inflation pour la zone euro à 2,9 % pour la période de 12 mois terminée en octobre, en forte baisse par rapport à la hausse annuelle de 4,3 % enregistrée en septembre. Les prix des aliments, de l’alcool et du tabac ont augmenté de 7,5 % en octobre, mais le rythme d’accélération s’est ralenti par rapport au taux annuel de 8,8 % enregistré le mois précédent. De plus, les coûts des services et des biens industriels non énergétiques ont augmenté respectivement de 4,6 % et de 3,5 % au cours des 12 derniers mois. En revanche, les prix de l’énergie ont chuté de 11,1 % en glissement annuel, après une baisse de 4,7 % en septembre. L’inflation de base, qui exclut les prix volatils de l’énergie et des denrées alimentaires, a augmenté à un taux annuel de 4,2 % en octobre, en baisse de 0,3 point de pourcentage par rapport à septembre. Selon l’estimation finale d’Eurostat, le PIB de la zone euro augmenté de 0,2 % au deuxième trimestre 2023, soit une légère augmentation par rapport au taux de croissance stable du premier trimestre, et a augmenté de 0,5 % d’une année sur l’autre. Les économies de la Lituanie et de l’Islande ont été les plus performantes au deuxième trimestre, avec une croissance de 2,4 % et de 2,2 % respectivement, tandis que l’économie de la Pologne s’est contractée de 2,2 % au cours de la période.

Données indicielles (octobre 2023)

  • L’indice composé S&P/TSX a perdu 3,21 %.
  • L’indice obligataire universel Canada FTSE TMX a produit 0,37 %. 
  • L’indice S&P 500, qui mesure les actions américaines, a augmenté de 0,52 %.
  • L’indice MSCI Monde tous pays (net), utilisé comme étalon pour évaluer le rendement des actions 
    mondiales, a reculé de 0,41 %.
  • L’indice ICE BofA US High Yield Constrained, qui représente les marchés obligataires américains à 
    rendement élevé, a produit -1,32 % (couvert contre le risque de change) et 1,40 % (non couvert). 
  • L’indice de la volatilité de la bourse d’options de Chicago, une mesure de la volatilité implicite de l’indice 
    S&P 500 aussi connue sous le nom d’« indice de la peur », a augmenté avec modération, car il est passé de
    17,52 à 18,14. 
  • Les cours du pétrole brut WTI Cushing, un indicateur clé des fluctuations du marché pétrolier, ont été 
    quelque peu volatils, mais ont reculé, passant de 90,79 $ US à 81,02 $ le baril à la fin d’octobre.
  • Le dollar canadien s’est affaibli à 1,39 $ CA par $ US. Le dollar américain a peu changé par rapport aux principales devises mondiales. Il a terminé le mois d’octobre à 1,06 $ US contre l’euro, à 1,21 $ US contre la livre sterling et à 151,45 yens.

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