Commentary
Commentaire mensuel sur les marchés février 2024.
Les actions gagnent le chemin de la reprise
Les principaux marchés boursiers mondiaux ont progressé en février 2024. Les marchés émergents ont légèrement surpassé leurs homologues des marchés développés. L’optimisme des investisseurs face aux bénéfices généralement positifs des entreprises a compensé les craintes que les données sur l’inflation plus tenaces que prévu n’incitent la Fed et d’autres banques centrales à retarder leur décision de réduire les taux d’intérêt. L’Amérique du Nord a dominé les principaux marchés développés en février en raison de la vigueur des États-Unis. L’indice Dow Jones des valeurs industrielles et l’indice S&P 500 du marché élargi ont clôturé à des niveaux historiquement élevés pendant plusieurs journées de négociation en février, tandis que l’indice composé Nasdaq fortement axé sur la technologie a atteint un record de clôture le dernier jour du mois. La région du Pacifique a été le principal marché développé à la traîne en février, l’Australie ayant enregistré des résultats négatifs pour le mois. L’Extrême-Orient a été la région la plus performante parmi les marchés émergents pour le mois, entraîné par la vigueur de la Chine. À l’inverse, l’Amérique latine a été la région la moins performante en raison de la faiblesse du Brésil.
Malgré quelques gains ciblés modestes, les marchés canadiens des titres à revenu fixe ont généralement baissé au cours du mois. Les actifs mondiaux à revenu fixe, présentés par l’indice obligataire Bloomberg Global Aggregate, ont reculé de 1,3 % en février. Les obligations à rendement élevé ont enregistré de légers gains au cours du mois et ont été en tête du marché américain des titres à revenu fixe, tandis que les obligations de sociétés et les titres du Trésor américain ont enregistré des pertes. En février, les rendements des titres du Trésor ont augmenté sur l’ensemble de la courbe, à l’exception du bon du Trésor à un mois. Les rendements des bons du Trésor à 2, 3, 5 et 10 ans ont augmenté de 0,37 %, 0,35 %, 0,38 % et 0,26 %, respectivement, au cours du mois. L’écart entre les bons à 10 ans et à 2 ans s’est élargi de -0,28 % à -0,39 % en février, et la courbe des rendements est restée inversée.
Les prix mondiaux des matières premières, mesurés par l’indice Bloomberg Commodity Total Return, ont baissé de 1,5 % en février. Les prix du pétrole brut West Texas Intermediate (WTI) et Brent se sont redressés au cours du mois, les tensions géopolitiques persistantes au Moyen-Orient ayant ravivé les inquiétudes des investisseurs quant à une perturbation des exportations de pétrole. Les prix du pétrole brut WTI et Brent ont terminé le mois de février avec des gains de 3,2 % et 1,7 %, respectivement. Le prix du gaz naturel au New York Mercantile Exchange (NYMEX) a chuté de 11,4 % au cours du mois, en raison d’un ralentissement de la demande dû à des températures hivernales supérieures à la moyenne aux États-Unis. La baisse de 0,6 % du prix de l’or au comptant s’explique par des données économiques américaines plus fortes que prévu et par la hausse des rendements du Trésor américain au cours du mois. (Les prix de l’or évoluent généralement à l’inverse des rendements obligataires.) Les prix du blé ont diminué de 3,2 % en février en raison d’une demande d’exportation relativement plus faible de la part des États-Unis.
Le compte-rendu de la réunion de la Fed des 30 et 31 janvier, publié le 21 février, a révélé que la plupart des membres du Federal Open Market Committee ont exprimé leur inquiétude quant à une réduction trop rapide des taux d’intérêt, au risque de raviver l’inflation. « La plupart des participants ont souligné les risques d’un assouplissement trop rapide de la politique monétaire ainsi que l’importance d’une évaluation minutieuse des données à venir pour juger si l’inflation se rapproche de 2 % de façon durable. » Sur une note plus pessimiste, quelques participants à la réunion « ont souligné les risques de dégradation de l’économie liés au maintien d’une position trop restrictive pendant trop longtemps… En discutant des considérations de gestion des risques qui pourraient influer sur les perspectives de la politique monétaire, les participants à la [réunion] ont fait remarquer que si les risques pour la réalisation des objectifs du Comité en matière d’emploi et d’inflation s’équilibraient, ils restaient très attentifs aux risques d’inflation ».
Sur le plan géopolitique, les conflits entre la Russie et l’Ukraine ainsi que Israël et le Hamas se sont poursuivis en février. L’invasion de l’Ukraine par la Russie a marqué son deuxième anniversaire le 24 février, sans grand espoir d’une résolution à court terme. Les dirigeants du parti républicain à la Chambre des représentants des États-Unis ont rejeté un projet de loi bipartisan approuvé par le Sénat qui prévoyait une aide militaire à l’Ukraine, à Israël et à Taiwan, ainsi que des réformes de l’immigration. À la fin du mois, les négociations en vue d’un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hamas semblaient compromises à la suite d’un affrontement entre des soldats israéliens et des civils palestiniens à Gaza, de nombreux habitants ayant été pris dans une course chaotique pour s’approvisionner auprès de 30 camions acheminant de l’aide vers le territoire.
La coalition dirigée par les États-Unis et le Royaume-Uni (avec le soutien de l’Australie, du Bahreïn, du Canada, du Danemark et des Pays-Bas) a poursuivi son conflit militaire avec le mouvement Houthi, un groupe militant soutenu par l’Iran qui s’est emparé de Sanaa, la capitale du Yémen, en 2014. Fin février, la coalition a frappé 18 cibles houthies au Yémen, notamment des entrepôts d’armes souterrains, des entrepôts de missiles, des systèmes de défense aérienne, des radars et un hélicoptère. Dans un communiqué de presse, le Commandement central des États-Unis a indiqué que les frappes militaires visaient à « dégrader la capacité des Houthis et à perturber leurs attaques téméraires et illégales contre des navires américains et britanniques en mer Rouge, dans le détroit de Bab AI-Mandeb et dans le golfe d’Aden. » Les Houthis ont attaqué les bases militaires américaines en Irak et en Syrie, ainsi que de nombreux navires commerciaux en mer Rouge. Cette situation a obligé les compagnies maritimes internationales à rediriger leurs navires autour du Cap de Bonne Espérance, ce qui a exercé des pressions à la hausse sur les coûts du fret.
sauf indication contraire, données provenant de Bloomberg
février 2024
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