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L’année à venir : Atterrissage en douceur ou lutte acharnée ?

9 janvier, 2024
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Voici un résumé des conclusions : 

  • L’année 2023 a été marquée par un fort revirement des gagnants et des perdants par rapport à l’année précédente. En 2022, les obligations et les actions ont éprouvé des difficultés, tandis que les matières premières ont été récompensées. À l’inverse, l’année 2023 a été relativement plus clémente pour les investisseurs : les actions de grandes capitalisations américaines ont enregistré un rendement exceptionnel de 26,5 %, tandis que les marchés des titres à revenu fixe ont connu des performances mitigées. Les produits de base ont été la catégorie la moins performante, avec une baisse de 8,4 % après une hausse de près de 19 % en 2022. Dans l’ensemble, il s’agit d’un véritable renversement par rapport aux résultats de l’année précédente. 
  • Les États-Unis ont évité une récession en 2023. Ils ont réussi à progresser à un rythme supérieur à la moyenne au cours des trois premiers trimestres de l’année et continué ainsi à obtenir des résultats supérieurs à ceux des autres grandes économies avancées. Cela dit, nous prévoyons une croissance plus modérée en 2024, qui pourrait se transformer en une stagnation ou une légère récession, à l’instar de ce que l’on observe actuellement dans une grande partie de l’Europe. 
  • Dans les marchés émergents, la Chine a particulièrement déçu. Les dépenses des ménages pour les restaurants et les voyages intérieurs ont rebondi après les confinements liés à la COVID-19 de l’année dernière, mais les marchés immobiliers sont moribonds et la confiance des consommateurs et des entreprises est faible à la suite d’une série d’arrestations et d’enquêtes sur la corruption de dizaines de chefs d’entreprise. 
  • L’inflation continue de baisser, mais le taux d’augmentation a plus ralenti ces derniers mois que nous ne l’avions prévu. Les États-Unis et la zone euro ont tous deux enregistré une baisse de l’inflation d’une année sur l’autre. Nous ne pensons toujours pas que les banques centrales puissent déclarer mission accomplie pour ce qui est du contrôle de l’inflation. Nous pensons que l’Europe est plus susceptible que les États-Unis de voir l’inflation de base se rapprocher de la zone des 2 % d’ici la fin de 2024, en raison d’une économie régionale relativement plus faible, tandis que les États-Unis voient une stabilisation de l’inflation plus proche de la barre des 3 %. Comme c’était le cas à la fin de 2022, nous continuons de penser que l’inflation ne reviendra pas à l’objectif de manière durable sans certaines difficultés économiques. 
  • Lors de sa réunion de la mi-décembre, la Réserve fédérale américaine a clairement indiqué qu’elle s’attendait à ce que l’économie américaine connaisse un atterrissage en douceur et a prévu des baisses du taux des fonds fédéraux en 2024, suivies par des réductions en 2025 et 2026. Alors que les marchés à terme semblent tabler sur des baisses de 150 points de base avant la fin de l’année prochaine, nous sommes beaucoup plus proches du point de vue de la Fed. En effet, nous nous demandons si des réductions de taux sont vraiment nécessaires, étant donné que les conditions financières se sont assouplies depuis octobre 2022, le reflet de la vigueur du marché des actions et de resserrement des écarts de crédit. 
  • D’autres banques centrales semblent adopter une approche plus prudente ; la Banque d’Angleterre et la Banque centrale européenne insistent sur le fait que la lutte contre l’inflation n’est pas terminée. Il n’est pas surprenant qu’étant donné le taux d’inflation plus élevé du Royaume-Uni, le discours de la Banque d’Angleterre soit plus musclé et que la banque centrale semble préparer le terrain pour un atterrissage brutal. Le Japon, quant à lui, est confronté au problème inverse. Malgré d’intenses spéculations sur le calendrier de l’abandon des taux directeurs négatifs et du contrôle de la courbe des rendements, la Banque du Japon a maintenu le statu quo, en dépit de la hausse de l’inflation. Comme beaucoup d’autres observateurs, nous pensons que la Banque du Japon commencera à normaliser ses taux d’intérêt en 2024. 
  • Les investisseurs font preuve d’optimisme quant à la perspective d’un atterrissage en douceur de l’économie et d’un retour à une inflation de 2 %. Tant les obligations que les actions semblent surachetées à court terme, de sorte qu’une certaine consolidation des prix ne serait pas surprenante. L’ampleur de toute correction des actifs à risque dépendra, bien entendu, de l’évolution des perceptions de la croissance économique, des perspectives de bénéfices des entreprises, de l’évolution de l’inflation et des réponses des banques centrales.

Toutes les données au 31 décembre 2023 et en dollars américains à moins d’indication contraire.

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