Skip to main content

Assessing Canada’s outlook by looking abroad.

8 octobre, 2025
6 MIN LIRE 6 MIN LIRE

Au cours des derniers trimestres, nous avions prédit que le contexte politique et réglementaire pourrait devenir très intéressant et que les perspectives économiques, tant au Canada que dans le monde, seraient par conséquent très incertaines. Ces prévisions se sont avérées exactes au cours des trois premiers trimestres de 2025. Dans ces perspectives, nous passerons brièvement en revue le contexte national, puis nous discuterons de l’importance des perspectives mondiales pour la santé économique du Canada.

Des défis à relever…

Les deux principaux obstacles à la performance économique nationale restent l’endettement des ménages (Tableau 1) et le marché du travail, où le taux de chômage a continué d’augmenter pour atteindre 7,1 % en août.

Malgré ces difficultés, l’économie canadienne a continué de faire preuve de résilience, sans entrer officiellement en récession. Cela s’explique sans doute en partie par les mesures de soutien budgétaire prises par le gouvernement fédéral (grâce à des progrès comparativement plus importants dans la réduction de l’inflation). Il est toutefois important de noter que la situation économique du Canada est également étroitement liée à l’évolution de la conjoncture externe. Cela n’est pas surprenant étant donné que le Canada est une petite économie ouverte, mais est d’autant plus important que les finances des ménages sont tendues. Même si l’économie mondiale doit affronter une bonne dose d’incertitude, il y a des raisons de croire qu’elle continuera de soutenir l’activité au Canada. Par conséquent, il y a lieu d’être prudemment optimiste, malgré la situation décourageante de l’emploi au pays et les perturbations commerciales persistantes avec les États-Unis.

… mais aussi un optimisme prudent, malgré l’incertitude mondiale

Les perspectives économiques mondiales donnent aussi raison de s’inquiéter. Parmi les exemples évidents, citons le risque d’inflation obstinément élevée, voire d’une nouvelle accélération, les attaques incessantes de l’administration Trump contre les modèles commerciaux et migratoires mondiaux antérieurs, les conflits militaires et, comme le montre le Tableau 2, le ralentissement du marché du travail dans de nombreux pays. Ce dernier point est malheureusement un domaine dans lequel le Canada se distingue.

Si certains pays qui ont connu une forte hausse du chômage sont, comme le Canada, confrontés à un niveau élevé d’endettement des ménages, ce facteur ne suffit pas à lui seul à expliquer cette dynamique.

Toutefois, les investisseurs ne doivent pas oublier que l’économie mondiale a continué de progresser malgré tous les risques mentionnés précédemment, les niveaux élevés d’incertitude et certains marchés du travail nationaux en net affaiblissement. Ils ne doivent pas non plus ignorer que l’activité mondiale semble avoir récemment apporté un soutien bienvenu à l’économie canadienne. Par exemple, après avoir éprouvé des difficultés au deuxième trimestre, la reprise de la croissance économique en juillet a été entraînée par les secteurs orientés vers l’exportation, tels que les mines, l’énergie et la fabrication. Selon Statistique Canada, cela a contribué à compenser la récente contraction de l’activité commerciale intérieure. Comme nous l’avons souligné dans nos précédentes perspectives économiques, l’expansion des exportations vers des pays autres que les États-Unis était encourageante, et le Canada devait bénéficier de la demande continue d’or et de métaux précieux de la part des banques centrales étrangères cherchant à diversifier leurs réserves massives de devises étrangères (en particulier dans le cas de la Banque populaire de Chine). L’intérêt continu des investisseurs dans ce thème devrait soutenir davantage le secteur minier national.

Un aspect très important des perspectives mondiales est la probabilité d’une augmentation des dépenses budgétaires dans de nombreux pays au cours du reste de la décennie. Cela inclut le Canada, où l’on s’attend à ce que les dépenses de défense et les investissements dans les infrastructures entraînent une augmentation des déficits, même si les détails ne seront pas connus avant la publication, espérons-le, du budget longtemps retardé du gouvernement, prévue début novembre. Cela dit, plusieurs autres pays ont enregistré ou devraient enregistrer des déficits importants au cours des années à venir, dont la Chine, la France, l’Allemagne, le Japon, le Royaume-Uni et les États-Unis.1 Bien que la situation puisse accroître le risque d’une inflation indésirable et ainsi compliquer la tâche de certaines banques centrales, elle devrait aussi soutenir l’activité mondiale dans son ensemble. Si tel est le cas, une petite économie ouverte comme celle du Canada, qui cherche à étendre ses relations commerciales au-delà des États-Unis, pourrait en bénéficier.

Nos perspectives sur les défis et opportunités du marché.

Renseignements importants

SEI Société de placements SEI Canada, filiale en propriété exclusive de SEI Investments Company, est le gestionnaire des fonds de placement et le gestionnaire de portefeuille des Fonds SEI au Canada.

Les informations fournies le sont à titre d’information générale et d’éducation uniquement et ne constituent pas un avis juridique, fiscal, comptable, un conseil financier ou de placement à propos des Fonds ou de tout titre en particulier, ni une opinion à l’égard de la pertinence d’un placement. Les informations ne devraient pas non plus être interprétées comme une recommandation quant à l’achat ou à la vente d’un titre, d’un produit dérivé ou d’un contrat à terme. Il n’est pas recommandé d’agir en fonction de l’information contenue dans ce document, à moins d’obtenir expressément un avis juridique, fiscal, comptable et financier auprès d’un professionnel en placement. Le présent document est une évaluation de la situation des marchés à un moment précis et ne constitue pas une prévision d’événements à venir ou une garantie de rendements futurs. Rien ne garantit, à la date du présent document, que les titres mentionnés restent dans les Fonds SEI ou en ont été retirés.